Page:Lavoisier - Traité élémentaire de chimie.djvu/679

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, < 62;) · Les lhblianccs acidîliablee, er s'uni—fl`ant avec Toxi- gène Sc en le convertillant en acides, acquièrent une grande tendance à la combiuailbn : elles deviennent pro- pres à s'unir avec des (ubllances terreuies 8c métalliques. Mais une citconliauce remarquable dillingue ces deux elpêces de combinailon; c’·ePc que les métaux ne peu—— vent contraéier d’union avec les acides que par l'intet’-·· mède de Yoxigêne, de manière quil faut qu’ils (`oicnt réduits en oxides , ou qu'ils décompofent l'eau dont ils dégagent alors le gaz hydrogène; ou quîls iron., vent de Yoxigène dans lacide , 8c c'ePc ainlî qtfils forment du gaz nîtreux avec Yacide uitrique. o La couliclération des phénomènes qui accompagnent les dillolutions, conduit M. Lavoifier à celle des baies alkalines , des terres & des métaux, 8: à déterminer le nombre des (els qui peuvent réiblter de la combinailon de ces clifïerentes baies avec tous les acides connuS· Dans la feconde partie de fon ouvrage , M. Lavoilier prélentc fuceeûivement le tableau des lubltances fimples, ou plutôt de celles que l’état aéluel de nos connoiîlances nous oblige à conlidéret comme telles , celui des radicaux ou baies oxiclables 8: acidiliables , compofées de la réu- nion de plulieurs ilxbilances limples ceux des combinai- fons de Yazorc , de Yhydrogène , au carbone, du îouïrc Sc du pholphore, avec des lizbllances Iimples, 8: enfin ceux des combinailbns de tous les acides connus, avec les dillérentcs baies., Chaque tableau ell accompagné ¢l’une explication fur la nature ëc les préparations dc la lhbllance qui en ell Yobjet, 8: fur fes principales combinailons. ' M. Lavoifxer a réuni , dans la rroifiemc partie de fon ouvrage, la delëription (ommaire de tous les appareils Sa de mures les opérations manuelles qui ont rapporfâ la Chimie élémentaire. Les détails indifpenlàblés dans lefquels il faut entrer , auroient interrompu la marche des idées rapides qu’il a prêlenrées dans les dcuxupremières parties , Sc en auroient rendu laleâfure farîgante. Cette dcfcriptlon ell d’autant plus précîeufe , que non- fculemem elle ell faire avec beaucoup de méthode ec A R r