Page:Lazare - Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, 1844.djvu/532

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Maison à l’encoignure de la rue du Faubourg-Saint-Denis, et propriété no  2, ret. 2 m. 15 c. à 2 m. 60 c. ; de 4 à 26, alignées ; partie du no  28, alignée ; surplus, ret. réduit 40 c. ; 30 et 32, alignées ; 34, redressement ; 36, ret. 50 c. ; 38, ret. 1 m. 05 c. ; 40, alignée ; 42, 44, ret. 1 m. 10 c. ; de 46 à 52, alignées ; 54, ret. 1 m. 20 c. ; de 56 à la fin, alignées. — Conduite d’eau entre les rues du Faubourg-Saint-Denis et d’Hauteville. — Éclairage au gaz (compe Française).

Parcheminerie (rue de la).

Commence à la rue Saint-Jacques, nos 24 et 26 ; finit à la rue de la Harpe, nos 25 et 27. Le dernier impair est 35 ; le dernier pair, 32. Sa longueur est de 132 m. — 11e arrondissement, quartier de la Sorbonne.

En 1273, suivant le cartulaire de Sorbonne, on la nommait rue des Écrivains. Guillot l’appelle rue as Escrivains. Elle prit, en 1287, la dénomination de rue de la Parcheminerie. — Une décision ministérielle à la date du 14 thermidor an VIII, signée L. Bonaparte, fixa la largeur de cette voie publique à 6 m. Cette largeur a été portée à 10 m. en vertu d’une ordonnance royale du 22 août 1840. Maison à l’encoignure de la rue Saint-Jacques, retranch. réduit, 5 m. 70 c. ; 1, ret. réduit 4 m. ; 3, ret. réduit 2 m. 80 c. ; de 5 à 9, ret. 1 m. 95 c. à 2 m. 20 c. ; 11, ret. réduit 1 m. 65 c. ; 13, 15, ret. 1 m. 10 c. à 1 m. 40 c. ; 17, ret. réduit 90 c. ; 19, 21, ret. réduit 50 c. ; 23, doit être supprimée par l’alignement de la rue Boutebrie ; de 25 à 31, redressement 33, 35, ret. réduit 70 c. ; 2, ret. réduit 3 m. 20 c. ; de 4 à la fin, ret. 4 m. 60 c. à 6 m. 20 c. — Portion d’égout du côté de la rue de la Harpe. — Conduite d’eau entre la rue Saint-Jacques et la borne fontaine.

Parc-Royal (rue du).

Commence à la rue Saint-Louis, nos 27 et 29 ; finit à la rue des Trois-Pavillons. — Le dernier impair est 15 ; le dernier pair, 12. Sa longueur est de 173 m. — 8e arrondissement, quartier du Marais.

Elle a été ouverte en 1563 sur les ruines de l’hôtel Barbette, et faisait anciennement partie de la rue de Thorigny. Cette voie publique porta d’abord le nom du Petit-Paradis, en raison d’une enseigne ; puis on la nomma des Fusées, parce que l’hôtel dit des Fusées y était situé. Elle prit ensuite la dénomination du Parc-Royal, parce qu’elle conduisait au parc de l’hôtel royal des Tournelles. En 1793, c’était la rue du Parc-National. — Une décision ministérielle à la date du 13 fructidor an VII, signée Quinette, fixa la moindre largeur de cette voie publique à 8 m. En 1806, elle reprit son nom de rue du Parc-Royal. En vertu d’une ordonnance royale du 12 juillet 1837, sa moindre largeur est portée à 12 m. Les constructions du côté des numéros impairs entre les rues Saint-Louis et Culture-Sainte-Catherine, sont alignées, sauf un léger redressement à l’encoignure de la rue Saint-Louis. Les autres propriétés de ce côté devront reculer de 1 m. 70 c. à 2 m. 20 c. Celles du côté des numéros pairs sont soumises à un retranchement qui varie de 3 m. 40 c. à 4 m. 10 c. — Égout entre les rues Saint-Louis et Payenne. — Éclairage au gaz (compe Lacarrière).

Parmentier (avenue).

Commence à la rue des Amandiers, no  21 ; finit à la rue Saint-Ambroise, no  12. Le dernier impair est 17, pas de numéro pair ; ce côté est bordé par l’abattoir Popincourt. Sa longueur est de 213 m. — 8e arrondissement, quartier Popincourt.

Une décision ministérielle du 21 août 1818 a prescrit la formation de cette avenue, dont la largeur est fixée à 26 m. Les constructions riveraines ne sont pas soumises à retranchement. — Égout entre la rue des Amandiers et l’entrée de l’Abattoir. — Conduite d’eau depuis la rue des Amandiers jusqu’à la borne-fontaine.

Parmentier (Antoine-Augustin), célèbre agronome, auquel on doit la culture de la pomme de terre en France, naquit en 1737 à Montdidier. Il fut successivement apothicaire en chef aux Invalides, membre de l’Institut, président du Conseil de salubrité de Paris, inspecteur-général du service de santé des armées et administrateur des hospices. Parmentier mourut le 17 décembre 1813.

Paroles (rue des Mauvaises).

Commence à la rue des Lavandières-Sainte-Opportune, nos 27 et 29 ; finit à la rue des Bourdonnais, nos 6 et 8. Le dernier impair est 21 ; le dernier pair, 22. Sa longueur est de 122 m. — 4e arrondissement, quartier Saint-Honoré.

Au XIIe siècle, elle portait le nom de Mauvais-Conseil ou de Mauvaise-Parole, vicus Mali consilii sive Mali verbi. En 1229, c’était la rue Male-Parole et depuis des Mauvaises-Paroles. Habitée sans doute dans le principe par des gens de la lie du peuple, cette rue tire son nom des jurons, des mauvaises paroles qu’on y entendait à chaque instant du jour. Des commerçants, attirés par le voisinage de la rue Saint-Denis, refoulèrent l’ancienne population dans le quartier des Arcis. — François Olivier, chancelier de France, Myron, lieutenant civil, ont demeuré dans la rue des Mauvaises-Paroles, ce qui faisait dire à Barclay, en parlant de ce dernier magistrat : indignus qui inter mala verba habitet. — Une décision ministérielle du 12 fructidor an V, signée François de Neufchâteau, fixa la moindre largeur de cette voie publique à 7 m. En vertu d’une ordonnance royale du 2 août 1843, cette largeur est portée à 10 m. Propriétés de 1 à 11, retranch. 1 m. 30 c. à 2 m. 10 c. ; 13, ret. réduit 1 m. 70 c. ; 15, ret. réduit 2 m. 60 c. ; 17 et 19, ret. 2 m. à 2 m. 10 c. ; partie du no  21, ret. 2 m. ; surplus, ret. 1 m. ; de 2 à 16, ret. 1 m. 70 c. à 2 m. 60 c. ; 18, ret. réduit 2 m. 10 c. ; 20, ret. réduit 1 m. 80 c. ; 22, ret. réduit 2 m. 40 c. —