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Page:LeMay - Deux poëmes couronnés par l'Université Laval, 1870.djvu/181

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XIX

UN FLÉAU

 Enfermés dans leur fort qu’ils ne quittent plus guère
Exposés aux rigueurs de ce climat sévère
Contre lequel, hélas ! ils ne sont pas armés,
Les marins dans l’ennui paraissent abîmés.
Le jour leur paraît long, le froid insupportable,
Il leur semble parfois que l’hiver implacable