— Je risquais ailleurs pendant ce temps-là…
— Vas-tu me fournir l’argent dont j’ai besoin ?
— Je t’avoue que tu me mets un peu dans l’embarras.
— Il y va de mon honneur, tu sais, Vilbertin, ne va pas me lâcher…
— Veux-tu faire une belle spéculation ? demanda le notaire.
— Je ne guette que l’occasion… et je trouve qu’elle tarde beaucoup…
— Cette fois, tu n’as pas de baisse à craindre ; c’est un coup d’as… la plus belle affaire de ta vie…
— Comment se fait-il que tu ne la gardes pas pour toi, cette affaire, si elle est si bonne ?
— J’y ai de grands intérêts.
— Vraiment ? Alors, parle.
— Assieds-toi, là ; écoute bien : j’ai envie de me remarier.
— C’est une idée.
— Très drôle, je l’avoue.
— Je croyais que tu avais fait vœu d’éternel veuvage.