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Page:LeMay - Les épis (poésie fugitives et petits poèmes), 1914.djvu/154

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le calvaire


Et leurs blanches maisons, pleines de gais marmots,
Ont remplacé les nids qui chantaient aux rameaux.
Mais le Christ adoré, dépouillé de sa gloire,
Le Christ au front sanglant reste sur la croix noire…
Hier je l’ai vu là, demain je l’y verrai,
Car j’ai besoin qu’il parle à mon cœur éploré.