Le mensonge flatteur qui n’éclaire personne,
Et César toujours lent quand l’appel de Dieu sonne.
Vous avez de Baal renversé les autels ;
Et sur Rome, l’orgueil et l’effroi des mortels,
Vous avez arboré, comme un signe de gloire,
La croix qui depuis lors nous mène à la victoire.
Tous les peuples, Jésus, verront tes envoyés…
Hommes, levez vos fronts par la honte ployés !
Tressaillez d’allégresse à la bonne nouvelle !
Moissonneur d’âmes, va, porte à Dieu ta javelle !
Comme un soleil ardent ton sang l’a fait mûrir ;
Tu sais, comme ton Maître, aimer jusqu’à mourir !
Ton œuvre, doux Sauveur ! n’est pas celle de l’homme ;
Ta force vient du ciel, et c’est Dieu qu’on te nomme.
Comment donc ne pas croire à ton autorité,
Quand tu dis à l’erreur :
« Je suis la Vérité. »
la vie
Ô Christ ! dont la doctrine a jeté sur le monde
La suprême clarté qui désormais l’inonde,