Page:LeMay - Picounoc le maudit, Tome II, 1878.djvu/186

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temps après. Il se glissa sous le pavé des hangars et des tasseries ; il descendit dans la cave de la maison et en interrogea tous les coins et recoins ; il monta au grenier et fureta partout. Un visible découragement commençait à se lire sur son front. Tout à coup une pensée subite lui rendit un faible espoir : la cheminée ! se dit-il, la cheminée dont parlait Geneviève !… Il courut à la cheminée qui longeait le pignon sans le toucher ; mais, fatalité ! il n’y avait pas d’espace pour le plus petit fanal : Il y a une cheminée au hangar, pensa-t-il, et il retourna au hangar. La sablière qui couronnait le carré du hangar, forçait la cheminée à passer à une distance de six pouces environ des planches du pignon. L’ex-élève eut un tressaillement presque douloureux, tant il eut peur d’une nouvelle déception. Il s’approcha avec crainte de la cheminée, et regarda derrière. Rien ! il n’y avait rien que des toiles d’araignées. Restait encore une chance, pourtant, et la dernière. La sablière était élevée de huit ou neuf pouces au dessus du plancher ; donc sous la sablière, derrière la cheminée, on pouvait fourrer un fanal en le mettant sur le côté. L’ex-