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LES FORTIFICATIONS DE QUÉBEC.

la porte du Palais et aux deux avenues par où l’on pénétrait dans l’enceinte de la ville, sur la côte de la Montagne, car la porte Prescott n’existait pas alors.

« En 1769, les capitaines Gordon et Mann, du Génie Royal, fournirent le plan d’une citadelle sur le Cap aux Diamants ; les événements de 1775 firent ouvrir les yeux aux autorités impériales, et l’on procéda, en 1779, sur les dessins fournis par le capitaine Twiss, à ériger une citadelle temporaire.

« En 1793, le capitaine Fisher fit rapport que la citadelle bâtie sur les plans du capitaine Twiss, ouvrage temporaire, menaçait ruine et l’on soumit aux autorités impériales un plan pour protéger les portes Saint-Louis et Saint-Jean, par des fortifications extérieures. À venir à 1786, il n’y eut que trois portes à la ville, les portes Saint-Louis, Saint-Jean et du Palais.

« La porte Hope fut érigée par le col. Henry Hope ; en 1797, la porte Prescott fut bâtie.

« Les tours sur les Plaines, dites Martello, furent élevées sous la direction du colonel (plus tard général) Brock, en 1805. Ce fut à la dictée du duc de Wellington que le gouvernement impérial commença, en 1823, ces fortifications vastes et dispendieuses, la citadelle et les murs, qui ceignent, comme d’une zone, la ville entière.

« En 1867, on commença, sous le colonel du génie Gallwey, les forts à Lévis.[1]

W. J. Anderson.

« Québec, 21 août 1871. »

  1. Nous devons à l’obligeance du Dr Anderson, le biographe du duc de Kent, cet intéressant résumé, entrepris à notre demande.