NOTIONS PRÉLIMINAIRES.
Avant d’entrer en matière, nous avons à faire connaître quelques termes techniques, quelques définitions et quelques notions préliminaires, qui, bien qu’utiles et même indispensables, n’en seront pas moins sèches à lire. On entend par auriculaires, les plumes molles qui recouvrent les oreilles de l’oiseau ; par pennes, les grandes plumes des ailes et de la queue ; par rémiges ou rames, les grandes plumes des ailes ; par rémiges primaires ou primaires les dix plumes qui partent du carpe de l’aile ; il y a aussi les rémiges bâtardes qui forment dans le pli de l’aile une sorte d’appendice supplémentaire ; en arrière des rémiges primaires sont les rémiges secondaires ; les plumes attachées à l’humérus sont moins fortes et portent le nom de pennes scapulaires ou scapulaires ; le speculum est cette petite tache que certains oiseaux ont sur l’aile, d’une couleur plus éclatante que le reste de l’aile.
Longueur totale se dit de l’espace qu’il y a du bout du bec à l’extrémité des plumes ou pennes de la queue.
Envergure est l’espace entre le bout d’une aile et l’extrémité de l’autre aile ; ces deux choses s’expriment ainsi dans les auteurs — viz : 18 x 28 — ce qui indique que l’oiseau a 18 pouces de long, depuis le bout du bec à l’extrémité de la queue, et 28 pouces de l’extrémité d’une aile à l’extrémité de l’autre.
Toutes ces particularités seront sensibles au premier coup-d’œil pour celui qui ne pouvant se procurer le grand ouvrage d’Audubon se contentera d’examiner ou d’identifier un oiseau vivant ou mort avec le petit Tableau Synoptique de cet auteur[1] — les personnes au loin, qui voudront, par lettre ou
- ↑ Audubon’s Synopsis of Birds of America. — Publié à Édimbourg.