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Page:LeVasseur - Têtes et figures, 1920.djvu/151

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TÊTES ET FIGURES

Il en conféra avec le personnel de la maison.

— Ça bien du bon sens, observa la mère. Il est d’âge. On ne sait pas ce qui peut arriver. J’enverrai la vieille avec lui chez le photographe.

Mais, comme c’est assez souvent le cas, pour une raison ou pour une autre, on tarda de donner suite au projet.

Un jour, le petit Jules revint de l’école, pas enjoué comme d’habitude. En arrivant, il s’étendit dans un grand fauteuil, puis, quelque temps après, alla se coucher sur un canapé.

— Le petit a quelque chose, dit la grand’mère.

Le petit Jules resta ainsi couché une partie de la journée. Finalement on jugea à propos de le mettre dans son lit, en lui administrant une potion chaude, car il commençait à se faire un peu frileux.

Et, quand le soir, le père arriva, Jules n’était pas là. Grande fut sa surprise.

— Où est mon petit Jules, s’enquit-il ?

— Il ne semble pas bien, lui fut-il répondu. On a cru devoir le mettre au lit.

— A-t-il attrapé un coup ? Que peut-il avoir ? se demanda le père. Allons ! Voyons !

Et il se rendit à la chambrette de l’enfant.

— Qu’as-tu, mon petit Jules ? fit le père. De quoi souffres-tu ?

L’enfant, à demi somnolent, se réveilla aussitôt à la voix de son père, et se mettant sur son séant :