enfant ! Épargnez-moi la douleur atroce de le perdre ! Ah ! Je n’ai que lui ! Que vais-je faire ?
Et avec un cri déchirant, elle enveloppa de ses deux bras le pauvre petit être qui, déjà, râlait.
J’essayai, mais avec toutes les peines du monde, de délivrer l’enfant de l’étreinte maternelle.
La malheureuse jeune femme fut transportée sans connaissance sur un lit, dans une chambre voisine. Je lui donnai les premiers soins nécessaires, et je retournai près du lit de l’enfant.
Le chérubin rendait le dernier soupir. Une convulsion légère, une longue aspiration, et avec le dernier souffle, l’ange était retourné aux cieux…
La jeune femme demeura sans connaissance plusieurs jours durant.
Lorsqu’on mit le petit cadavre dans la bière et que l’on fit la procession funèbre, elle n’en eut pas le moindre soupçon. Après sa crise de nerfs, elle était demeurée comme un corps sans âme.
Je compris qu’il n’y avait pas à négliger son état, et je lui prodiguai mes soins.