Page:Le Braz - La légende de la mort chez les Bretons vol 1 1902.djvu/146

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Il enjamba le cercueil, ouvrit la porte. Mais, à peine entré, il trébucha, en poussant un long soupir. Quand on le releva, tout son sang lui était sorti par le nez. Il eut encore le loisir, cependant, de raconter son aventure et de faire connaître ses dernières volontés, mais non de fumer sa dernière « pipée ». On prétend qu’il la réclame chaque fois que la cheminée fume, à Kermarquer.

(conté par Françoise Thomas, pêcheuse de goémons — Penvenan, 1884)

XIII