Page:Le Braz - La légende de la mort chez les Bretons vol 1 1902.djvu/82

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années avec autant de persévérance que de succès, on s’aperçoit vite que non-seulement il offre quantité de ressemblances avec le folklore breton, mais encore qu’il lui est le plus souvent identique. Alors, objectera-t-on, pourquoi l’avoir exclu ? C’est d’abord, nous l’avons dit, parce qu’il fallait se borner. C’est ensuite parce qu’à tout prendre l’identité que nous signalons est beaucoup moins intéressante en soi que la confrontation, même lacunaire, entre les croyances des Bretons armoricains et celles de leurs congénères des autres pays. Ce travail aidera du moins la pensée du lecteur à reconstituer, dans la mesure où de telles reconstitutions sont valables, le patrimoine d’idées



Haute-Bretagne, Paris, 1882  ; — Coutumes populaires de la Haute-Bretagne, Paris, 1886  ; — Petites légendes chrétiennes de la Haute-Bretagne, Paris, 1885. — M. P. Sébillot a bien voulu nous signaler quelques publications relatives à la légende de la mort en Basse-Bretagne et a même pris la peine de résumer des articles dont nous n’avions pu prendre connaissance. Nous tenons à lui en présenter ici tous nos remerciements.

M. Decombe, qui est l’auteur d’un intéressant recueil de chansons populaires d’Ille-et-Vilaine, a publié dans Mélusine, t. III, col. 61, un article intitulé : Le Diable et la Sorcellerie en Haute-Bretagne.

Parmi les ouvrages de M. A. Orain, outre un article dans Mélusine, t. III, col. 472 , sur le monde fantastique en Haute-Bretagne, il faut signaler le Folklore de l’Ille-et-Vilaine, Paris, Maisonneuve, 1898, deux volumes où l’on peut trouver de nombreux détails relatifs à la mort et aux usages funéraires.