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Page:Le Braz - La légende de la mort en Basse Bretagne 1893.djvu/100

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Mais elles eurent beau enfoncer leurs têtes dans les matelas des lits et appliquer toute leur pensée à l’oraison qu’elles récitaient, elles songeaient toujours, malgré elles, à la main, et ne pouvaient s’empêcher de glisser un regard de côté pourvoir si elle apparaissait encore.

La main restait collée à la même place.

Soudain, ma mère monta :

— Venez, dit-elle, je crois que c’est la fin.

Elles redescendirent toutes les quatre et arrivèrent juste à temps pour recevoir le dernier soupir de la vieille.


(Conté par Mme Riolay. — Quimper, juin 1891.)


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