Page:Le Braz - Le gardien du feu, 1909.djvu/13

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Que mon ingénieur me pardonne. Je me suis rendu coupable, ces derniers temps, des manquements les plus graves à mes fonctions, et, dans quelques jours, je vais déserter mon poste. Il s’en étonnera, je pense, lui qui m’a souvent cité comme un employé modèle. Je n’aurais pas cessé de l’être, s’il n’avait dépendu que de moi ; mais il y a une fatalité plus forte que la volonté de l’homme. Je dois à mon ingénieur, je me dois à moi-même de lui exposer pourquoi et comment j’ai failli. Si ce n’avait été à