Page:Le Cadran de la volupté ou les Aventures de Chérubin.djvu/25

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» point une mortelle, car vous m’avez rendu un dieu. Seriez-vous par hazard une de ces fées bienfaisantes que j’aime tant quand je lis leurs histoires ? J’ignore ce que vous êtes ; mais ce que je sais fort bien, c’est que je vous adore. Ah ! je n’avais pas encore vécu, je ne sens mon existence que d’hier. Adieu, ange, fée… non, Divine, c’est le beau nom que vous donne mon cœur, et qui vous convient le mieux. Adieu, je tombe à vos genoux. »

Tout occupé de ma divinité, je n’avais pas encore examiné la boucle qu’elle m’avait confiée, et qui devait être confrontée avec celle que j’attendais avec tant d’impatience. Cette boucle était d’une très grande richesse, elle était d’or et garnie d’un double rang de diamans fins… cela augmenta sin-