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gulièrement mon embarras. J’étais
plongé dans mes rêveries, quand je vis
entrer chez moi un homme chargé d’un
panier plein de bouteilles. Voici du
vin de Tokai qu’on vous envoie, me
dit-il. — A moi ? vous vous trompez,
sans doute, mon ami. — Monsieur,
vous vous nommez M. D…l ? Oui.
— Eh bien, c’est cela ; votre serviteur.
Il ne fut pas plutôt parti qu’un rayon de lumière vint m’éclairer ; c’est ma Divine, me dis-je à moi-même, c’est-elle qui me fait ce cadeau d’une manière détournée, sa boucle, que voici, m’annonce qu’elle est assez fortunée pour le faire ; mais… par quel moyen… qu’importe… elle est vraiment de précaution, elle veut, tout en réparant mes forces, m’en procurer de nouvelles. Que j’aurai de