bouche un baiser plein de feu, m’introduisit
dans le charmant séjour que
Divine m’avait consacré, et m’insinua
à moi-même un rayon de sa divinité :
il s’y prit avec tant d’art et tant d’adresse,
qu’au lieu de la douleur
que je m’attendais à éprouver, je
sentis doubler ma jouissance, il me
pénétrait de tous les feux de sa divinité,
qui, par contrecoup, embrâsaient le
sein de Divine.
Il fallut mettre fin à tant de délices ; les plus tendres baisers, les soupirs brûlans précédèrent et accompagnèrent nos adieux. Chacun se retira dans un ordre admirable. Nous reprîmes la route de Versailles, et nous la parcourûmes avec la même rapidité qu’auparavant. Je descendis à l’entrée de la ville, pour rejoindre mon hôtel à pied, le char partit comme un trait.