de danses tels que ceux que l’on formait à
Paphos et à Amathonte. Bientôt
le flambeau de l’amour, dont j’avais
épuisé tous les feux, ne jeta plus
qu’une flamme vacillante : on m’invita
à prendre du repos, quatre nymphes
toutes nues apportèrent les fruits les
plus rares et les plus délicieux, toutes
les régions de la terre avaient été mises
à contribution pour ce repas, on y sabla
les vins les plus rares et les plus
exquis. Nouveau Ganimède, (et j’en
devais bientôt jouer entièrement le rôle),
je fus chargé de verser le nectar
au dieu de ce temple, une autre Hébé
lui présentait l’ambroisie.
Après avoir par cette collation recherchée, ranimé nos forces épuisées, on se prépara à de nouvelles joutes ; j’étais déjà sur le sein de Divine, lorsque le dieu, m’appliquant de sa