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Page:Le Cardonnel - De l’une à l’autre aurore, 1924.djvu/12

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INVOCATION

Doux et sublime Esprit des tranquilles matins, Qui viens lorsque la Nuit s’en va dans ses longs vo’ Et peu à peu, du vent de ton haleine, éteins Les dernières étoiles ; 0 toi qui m’apparais souriant, et vêtu Des diaphanes plis d’une gaze éthérée, Toujours j’ai ressenti dans mon cœur ta vertu, Puissante et mesurée.