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14 DE L’UNE A L’AUTRE AURORE

Chaque jour, sur ma route, un de mes amis tombe. Adieu les beaux espoirs et les désirs trop grands... L’homme est fragilité. J’ai déjà dans la tombe Couché tous mes parents.

Ce n’est plus le matin, dans sa fraîcheur limpide ; Ce n’est plus le printemps, c’est le cœur de l’été. Je m’avance à pas lourds sous le soleil aride De la maturité.

O mon Dieu, soutenez mon être misérable ! Il me faut votre ferme et paternel secours, Puisque je reste seul, et que le poids m’accable Des travaux et des jours.