Page:Le Cardonnel - Poèmes, 1904.djvu/28

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POÈMES MÉLANCOLIES D’ÉTÉ Après-midis d’été qui, sous les hauts ombrages, Dardez sans bruit vos traits de feu, Je sais l’enivrement de suivre vos nuages Dans l'éblouissant vide bleu. Il vient des sons de cloche à travers les feuillées Taciturnes et sans oiseaux ; Et c’est un vol traînant d’heures ensommeillées, Qui s’est abattu sur les eaux,