Aller au contenu

Page:Le Centaure, I, 1896.djvu/19

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

lente la destinée de ses deux enfants ; et elle remerciait les dieux de lui avoir donné l’énergie qui permet d’accomplir le devoir déchirant.

« Maintenant, pensait-elle, Byblis restée seule oubliera son frère sacrifié. Elle s’éprendra du premier qui la saura séduire demain, et une lignée demi-divine sortira, comme il convient, du lit d’un mariage régulier. Bénis soient les dieux immortels ! »

Mais, lorsqu’elle rentra dans la grotte, la petite Byblis n’y était plus.