Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 1, 1821.djvu/383

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La parole de Dieu s’est accomplie sur ceux qui commettaient le crime ; ils ne croiront point.

Est-il quelqu’un de vos dieux qui puisse former une créature, et la faire reparaître devant lui ? Dieu a créé les hommes, et il les rassemblera devant son tribunal. Pourquoi lui refusez-vous donc votre encens ?

Est-il quelqu’un de vos dieux qui conduise à la vérité ? Dis-leur : Dieu conduit à la vérité ; il dirige les hommes au chemin du salut. N’est-il donc pas plus digne d’avoir des adorateurs que ceux qui, étant eux-mêmes dans les ténèbres, ne sauraient éclairer personne ? Sur quel fondement appuyez-vous donc vos jugemens ?

Ils n’ont d’autre règle que leur opinion, et elle n’a rien de conforme à la vérité. Le Très-Haut connaît leurs actions.

Le Coran est l’ouvrage de Dieu. Il confirme la vérité des écritures qui le précèdent. Il en est l’interprétation. On n’en saurait douter. Le Souverain des mondes l’a fait descendre des cieux.

Direz-vous que Mahomet en est l’auteur ? Réponds-leur : Apportez un chapitre semblable à ceux qu’il contient, et appelez à votre aide tout autre que Dieu, si vous êtes véridiques.

Ils accusent de fausseté un livre dont ils ne comprennent pas la doctrine, et dont ils n’ont pas encore vu l’accomplissement. C’est ainsi que les prophètes venus avant eux furent traités d’imposteurs ; mais attendez la fin des impies.

Les uns croient au Coran, les autres nient sa doctrine ; mais le Seigneur connaît les hommes corrompus.