Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 1, 1821.djvu/423

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ouvrage. Il est le Dieu unique. Tout est soumis à sa puissance.

Il fait descendre la pluie des cieux, et les torrens roulent dans leurs lits, entraînant dans leur cours l’écume qui surnage. Telle est dans la fournaise l’écume des métaux que les hommes travaillent pour leur utilité et leur parure. Dieu tire ainsi l’instruction de la vérité et de la vanité. L’écume disparaît bientôt. Ce qui est utile reste dans la terre. Ainsi Dieu propose ses paraboles.

Ceux qui sont soumis à sa volonté posséderont le souverain bien ; mais les rebelles, quand ils auraient une fois plus de trésors que la terre n’en contient, ne pourront se racheter des tourmens. L’enfer sera leur demeure. Ils y seront couchés sur un lit de douleur.

Celui qui sait que Dieu t’a envoyé la vérité du ciel ressemblera-t-il à l’aveugle ? Les sages ouvriront les yeux.

Ceux qui, dociles aux commandemens du Seigneur, n’enfreignent point son alliance, ceux qui unissent ce qu’il lui a plu d’unir[1], qui craignent Dieu, et le compte qu’ils auront à rendre ;

Ceux que l’espoir de voir Dieu rend constans dans l’adversité, qui font la prière, qui donnent, en secret ou en public, une portion des biens que nous leur avons dispensés, et qui effacent leurs fautes par de bonnes œuvres, seront les hôtes du paradis.

Ils seront introduits dans les jardins d’Eden. Leurs

  1. Unir ce que Dieu a voulu unir, c’est, suivant les auteurs arabes, croire à tous les prophètes, et ne mettre aucune différence entre eux.