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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/104

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Les peuples se sont divisés en différentes sectes, et chacune est contente de sa croyance.

Laisse-les dans leurs erreurs jusqu’au temps.

Pensent-ils que les richesses et les enfans que nous leur avons donnés,

Soient un bienfait garant de leur bonheur ? Ils se trompent, et ils ne le sentent pas.

Ceux que la crainte de Dieu rend circonspects,

Ceux qui croient à ses commandemens,

Ceux qui ne lui donnent point d’égal,

Ceux qui font l’aumône, et que la pensée du jugement tient dans la crainte,

Ceux-là, animés par un saint zèle, devancent les autres dans la voie du salut.

Nous n’exigerons de chacun que suivant ses forces. Nous possédons le livre de la vérité. Personne n’éprouvera d’injustice.

Ceux qui ignorent cette doctrine, ceux dont les œuvres n’ont point la vertu pour objet, resteront dans leur aveuglement.

Jusqu’au temps où les plus puissans d’entre eux éprouvant notre vengeance, crieront tumultueusement.

On leur dira : Calmez vos clameurs ; aujourd’hui vous n’avez plus de secours à attendre.

On vous a lu mes préceptes, et vous êtes retournés sur vos pas.

Aveuglés par l’orgueil, vous, profériez vos discours criminels, dans l’ombre de la nuit.

Ont-ils considéré attentivement la doctrine du Coran ? Renferme-t-il d’autres commandemens que ceux qui ont été prescrits à leurs pères ?