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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/106

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Quand nous serons morts, et qu’il ne restera de notre être qu’un amas d’os et de poussière, serons-nous ranimés de nouveau ?

On berça nos pères de cette espérance. On nous en flatte de même ; mais ce n’est qu’un vain songe de l’antiquité.

Demandez-leur : A qui appartient la terre, et ce qu’elle contient ? Le savez-vous ?

Ils répondent : Elle appartient à Dieu. N’ouvriront-ils donc point les yeux ?

Demande-leur : Qui est le souverain des sept cieux, et du trône sublime ?

C’est Dieu, répondent-ils. Ne le craindront-ils donc point ?

Demande-leur : Qui tient les rênes de l’univers ? Quel est celui qui protège et qui n’est point protégé ? Le savez-vous ?

Dieu, répondent-ils. Dis-leur : Vos yeux seront-ils donc toujours fermés à la lumière ?

Nous leur avons apporté la vérité, et ils persistent dans le mensonge.

Dieu n’a point de fils. Il ne partage point l’empire avec un autre Dieu. S’il en était ainsi, chacun d’eux voudrait s’approprier sa création, et s’élever au-dessus de son rival. Louange au Très-Haut ! Loin de lui ces blasphèmes !

Son œil perce dans l’ombre du mystère. Il voit tout. Anathème aux idoles !

Dis : Seigneur, fais-moi voir les tourmens que tu leur prépares,

Ne me confonds pas avec les pervers.

Nous pouvons te montrer les supplices destinés aux méchans.