Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/134

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Ton Dieu est le dominateur, le miséricordieux.

Les habitans d’Aleïca nièrent la mission des ministres du Très-Haut.

Ne craindrez-vous point le Seigneur, leur criait Chaïb ?

Je suis votre envoyé fidèle.

Craignez Dieu, et obéissez à ma voix.

Je ne vous demande point le prix de mon zèle, ma récompense est dans les mains du souverain des mondes.

Remplissez la mesure et n’en retranchez rien.

Pesez avec une balance juste.

Ne trompez point vos semblables. Ne ravagez point la terre.

Craignez celui qui vous a créés, et qui créa le premier homme.

Tu es dans le délire, dit le peuple à Chaïb.

Mortel semblable à nous, tu veux nous séduire par tes impostures.

Si tu dis la vérité, fais tomber une partie du ciel sur nos têtes.

Le Seigneur, reprit Chaïb, connaît vos actions.

Ils l’accusèrent de mensonge, et ils subirent le supplice du grand jour, le supplice du jour des ténèbres.

Leur châtiment est un exemple pour la postérité ; mais la plupart n’ont point la foi.

Ton Dieu est le dominateur, le miséricordieux.

Ce livre vient du souverain des mondes.

L’Esprit fidèle l’a apporté du ciel.

Il le déposa sur ton cœur, afin que tu fusses apôtre.

Il est écrit en langue arabe, et son style est pur.

Les livres sacrés et anciens en font mention.

Les Mecquois ne devraient-ils pas être étonnés que