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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/137

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Il est la lumière des croyans et le gage de leur félicité.

Il la promet à ceux qui font la prière et l’aumône, et qui croient fermement à la vie future.

Nous avons laissé aux incrédules les plaisirs brillans de la vie. Ils marchent au sein des erreurs.

Nous leur ferons sentir nos châtimens dans ce monde et dans l’autre. La réprobation sera leur partage.

Celui qui possède la sagesse et la science t’a envoyé le Coran.

J’ai aperçu du feu, dit Moïse à sa famille : J’y cours : Peut-être vous apporterai-je du bois enflammé pour vous chauffer.

Lorsqu’il s’en fut approché, une voix fit entendre ces mots : Béni soit celui qui est dans ce feu, et qui l’environne ! Louange à Dieu souverain des mondes !

O Moïse ! Je suis le Dieu puissant et sage.

Jette ton bâton. L’ayant vu tout à coup transformé en serpent, et ramper sur la terre, il s’enfuit à pas précipités. O Moïse ! calme ta frayeur. Mes envoyés n’ont rien à craindre en ma présence.

Celui qui s’est égaré, et qui abandonnant le vice retournera à la vertu, éprouvera les effets de ma miséricorde.

Porte ta main dans ton sein, et tu la retireras blanche sans aucun mal ; ce prodige sera du nombre des sept merveilles que tu feras éclater aux yeux de Pharaon et de son peuple. Ils sont prévaricateurs.

Les Égyptiens attribuèrent nos miracles aux effets de la magie.

Ils les nièrent, quoiqu’ils en connussent la vérité.