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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/15

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La fatigue n’approchera point du séjour de délices. On ne leur en ravira point la possession.

Prêche à mes serviteurs mon indulgence et ma miséricorde.

Prêche-leur mes châtimens terribles.

Récite-leur l’histoire des hôtes d’Abraham.

Lorsqu’ils se furent approchés, et qu’ils lui eurent donné le salut, il laissa voir quelques mouvemens de frayeur.

Ne crains point, lui dirent-ils, nous venons te prédire un fils doué de science.

Vous m’annoncez, répondit Abraham, un enfant dans ma vieillesse ; qui me prouvera votre prédiction ?

La vérité, ajoutèrent les anges. Ne désespère point.

Et qui peut, dit Abraham, désespérer de la miséricorde divine, si ce n’est l’impie ?

Ministre du Très-Haut, quelle est votre mission ?

Nous allons punir des coupables.

Nous sauverons la famille de Loth.

Son épouse seule sera enveloppée dans la ruine générale.

Lorsque les anges furent arrivés à la maison de Loth,

Il leur dit : Je ne vous connais point.

Nous venons tirer tes concitoyens du doute.

Nous sommes véridiques ; nous ne connûmes jamais l’imposture.

Sors cette nuit avec ta famille. Marche après elle. Qu’aucun de vous ne détourne la tête. Allez où l’on vous ordonne.

Nous lui fîmes connaître l’arrêt porté contre les