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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/16

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coupables qui devaient tous être exterminés au lever du jour.

Les habitans de Sodôme vinrent tout joyeux à la maison de Loth.

Ce sont mes hôtes, leur représenta l’homme juste. Ne me déshonorez pas.

Craignez Dieu, et ne me couvrez pas d’opprobre.

Ne t’avons-nous pas défendu l’hospitalité, lui répondit le peuple ?

Voilà mes filles, ajouta Loth ; contentez-vous-en.

Par ta vie, ô Mahomet ! ils persistaient dans leur coupable ivresse.

Au lever du soleil le cri de l’ange précipita sur eux nos fléaux.

Nous ensevelîmes Sodôme sous ses ruines, et nous fîmes tomber sur ses habitans une pluie de pierres.

Ce sont des signes pour ceux qui voient.

Sodôme était située sur le grand chemin.

Cet exemple sert d’avertissement aux fidèles.

Les habitans d’Aleïca[1] étaient corrompus.

Nous leur fîmes éprouver nos châtimens. Ces deux villes étaient situées sur la voie publique.

Les habitans d’Hegr[2] accusèrent nos envoyés d’imposture.

Nous leur montrâmes des prodiges, et ils persistèrent dans leur incrédulité.

Ils bâtissaient des maisons dans le rocher, et se croyaient en sûreté.

  1. La ville d’Aleïca était située dans le désert près de Madian, sur le bord de la mer Rouge.
  2. Les habitans d’Hegr, c’est-à-dire les Thémudéens. Saleh fut leur apôtre. Voyez ci-dessus.