Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/164

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grand nombre des habitans de la Mecque ont la même croyance. L’infidèle seul rejette sa doctrine.

Avant le Coran, tu n’avais lu aucun livre. Il n’est point écrit de ta main ; autrement ceux qui s’efforcent de l’anéantir douteraient de sa vérité.

Des signes frappans le caractérisent. Ils sont gravés dans le cœur de ceux qui ont la sagesse. Les méchans seuls en nient l’évidence.

Ils ne veulent, disent-ils, y ajouter foi, que lorsqu’ils y seront autorisés par des miracles. Réponds-leur : Les miracles sont dans les mains de Dieu, je ne suis chargé que de la prédication.

Ne suffit-il pas que nous t’ayons envoyé le Coran, pour leur expliquer sa doctrine ? Il est le gage des grâces célestes, et le guide des croyans.

Dis : Le témoignage de Dieu me suffit contre vous.

Il sait ce que le ciel et la terre renferment. Ceux qui croient en de vains simulacres, et qui nient l’islamisme, périront.

Ils te défient de hâter l’effet de tes menaces. Si l’instant de la vengeance n’était marqué, ils auraient déjà été punis ; mais elle les surprendra au moment où ils ne s’y attendront pas.

Ils te défient de hâter leur châtiment ; mais l’enfer environne les infidèles.

Un jour les fléaux célestes les envelopperont de toutes parts, et on leur dira : Goûtez le prix de vos œuvres.

O croyans ! Qui êtes mes serviteurs, la terre est d’une vaste étendue ; adorez-moi.

Tous les hommes subiront la mort, et ils ressusciteront.

Ceux qui auront professé l’islamisme et exercé la