Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/169

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

expliquons notre doctrine à ceux qui ont l’intelligence.

Les méchans n’ont d’autre loi que leurs passions. Qui peut éclairer ceux que Dieu égare ? Ils n’auront point de défenseur.

Ouvre ton cœur à l’islamisme ; il est l’ouvrage de Dieu qui a créé les hommes pour l’embrasser ; il est le culte saint et éternel ; mais la plupart sont plongés dans l’ignorance.

Élève ton front vers le Seigneur. Nourris sa crainte dans ton âme. Fais la prière, et fuis l’idolâtrie.

De toutes les sectes qui couvrent la terre, aucune n’est mécontente de sa croyance.

Lorsque la verge du malheur frappe les hommes, ils élèvent vers Dieu leur voix suppliante ; à peine ont-ils éprouvé les effets de sa miséricorde, que le plus grand nombre d’entre eux retournent offrir de l’encens aux idoles.

Nos bienfaits ne servent qu’à hâter leur ingratitude. Jouissez, pervers ! Bientôt vous saurez.

Leur avons-nous envoyé un livre divin sur lequel ils puissent établir l’idolâtrie ?

Comblés de nos faveurs, ils se livrent aux excès de la joie ; punis de leurs crimes ils s’abandonnent au désespoir.

Ne voient-ils pas que Dieu dispense ou retire ses dons à son gré, afin de donner aux fidèles des marques de sa puissance ?

Acquittez-vous des devoirs sacrés envers vos proches. Soyez bienfaisans envers les pauvres et les voyageurs. O vous qui désirez les récompenses du Seigneur, ces actions ont un mérite à ses yeux.

L’usure, par laquelle l’homme veut augmenter ses