Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/193

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Réponds : C’est Dieu. De nos deux partis l’un suit le vrai chemin, l’autre est dans l’erreur.

Vous ne rendrez point compte de nos actions ; nous ne rendrons point compte des vôtres.

Dis : Dieu, le juge éclairé, nous rassemblera devant lui. La vérité éternelle prononcera entre nous.

Dis : Montrez-moi ceux que vous associez à sa puissance. Il n’a point d’égal. La science et la sagesse sont ses attributs.

Ministre du Très-Haut, console la terre par l’espoir du bonheur. Effraie-la par des menaces. Elle est environnée des ombres de l’ignorance.

Quand s’accompliront tes promesses, demande l’incrédule ? Parle si la vérité t’éclaire.

Réponds : Le jour marqué arrivera. Vous ne pourrez ni le retarder ni le prévenir d’un instant.

Nous ne croirons ni au Coran ni aux écritures, disent les idolâtres. De quels reproches ne s’accableront-ils pas lorsqu’ils seront rassemblés devant le tribunal de Dieu ? Ceux qui avaient pour partage la faiblesse, diront à ceux que la puissance rendait orgueilleux : Sans vous, nous aurions embrassé la foi.

Les superbes leur répondront : Nous ne vous avons point empêchés de suivre la lumière lorsqu’elle a paru ; n’accusez que vous de votre infidélité.

Vous nous tendiez des piéges le jour et la nuit, continueront les faibles ; vous nous avez commandé l’incrédulité et l’idolâtrie. Tous cacheront le repentir qui les rongera à la vue des tourmens. Nous chargerons de chaînes le cou des impies. Leur récompense serait-elle différente de leurs œuvres ?

Toutes les fois qu’un messager de la foi prêcha nos menaces dans les murs d’une ville coupable,