Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/194

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les principaux citoyens l’accusèrent d’imposture.

Enivrés de leurs richesses, flattés du nombre de leurs enfans, ils se crurent à l’abri de notre vengeance.

Dis : Dieu dispense et retire ses bienfaits à son gré, et la plupart l’ignorent.

Vos trésors et vos enfans ne vous approchent point de l’Éternel. Il ne récompense que la foi et les bonnes œuvres. Ses récompenses sont magnifiques. Le croyant vertueux reposera au sein de la paix dans le séjour de délices.

Ceux qui s’efforcent d’anéantir l’islamisme expieront leurs attentats dans les tourmens.

Dis : Dieu départ à ses serviteurs des dons plus ou moins éclatans. Tout ce que vous donnerez en son nom vous sera rendu. Sa libéralité est sans bornes.

Un jour il demandera à ses anges devant les idolâtres assemblés : Vous ont-ils offert de l’encens ?

Louange à l’Éternel, notre unique Seigneur ! répondront-ils. Les idolâtres n’ont adoré que les démons. Le plus grand nombre croit en eux.

Dans ce jour, ils ne pourront s’entr’aider ni se nuire, et nous leur dirons : Goûtez la peine du feu dont vous aviez nié la réalité.

Lorsqu’ils entendent la doctrine divine, ils disent : Mahomet n’est qu’un homme ; il veut nous détourner du culte de nos pères. Le Coran n’est qu’une fable faussement inventée. Aveuglés par l’impiété, ils traitent de mensonge la vérité qui brille à leurs yeux.

Avant toi, nous ne leur avions envoyé ni livre ni apôtre.

Ceux qui les ont précédés accusèrent d’imposture les messagers de la foi, et les empêchèrent de rem-