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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/204

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Suivez ceux qui ne vous demandent point de récompense. Ils professent la vraie religion.

Pourquoi refuserais-je mon hommage à celui qui m’a créé, et auquel nous retournerons tous ?

Offrirai-je mon encens à des dieux dont la protection me sera inutile, et qui ne pourront me mettre à l’abri des châtimens célestes ?

Ce serait un aveuglement déplorable.

Je crois en votre Dieu. Peuple, écoutez……

L’ange du Seigneur lui dit : Martyr de la foi, entre dans le jardin de délices. Plût à Dieu, s’écria-t-il, que les infidèles connussent mon bonheur !

Comblé des faveurs du ciel, je suis élevé à un rang glorieux.

Nous ne fîmes point descendre des légions d’esprits célestes pour châtier les incrédules ; ce n’est point ainsi que nous les punissons.

L’ange exterminateur éleva la voix, et ils furent anéantis.

Malheur déplorable des humains ! Tous les prophètes que nous leur avons envoyés ont été l’objet de leurs railleries.

N’ont-ils pas vu les ruines des générations passées ?

Elles ne reparaîtront plus sur la terre.

Mais tous les hommes seront rassemblés devant notre tribunal.

Les campagnes stériles où nous faisons éclore les germes de la fécondité, produisent les moissons dont ils se nourrissent ; image frappante de la résurrection.

Nous faisons croître dans leurs jardins le palmier et la vigne ; nous y faisons couler le ruisseau qui les arrose.