Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/210

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Ils sont dévoués à des peines éternelles.

Un d’eux s’approcha[1] furtivement des sphères célestes ; mais une flamme pénétrante l’en précipita.

Demande aux infidèles créés de boue, s’ils sont d’une nature supérieure à celle des anges.

Leur aveuglement te surprend, et ils rient de ton étonnement.

En vain tu veux les instruire. Leurs cœurs rejettent l’instruction.

S’ils voyaient des miracles, ils s’en moqueraient ;

Ils les attribueraient aux effets de la magie.

Victime de la mort, disent-ils, lorsque nous aurons été réduits en poussière, retournerons-nous à la vie ?

Nos pères ressusciteront-ils ?

Oui : ils ressusciteront, et vous serez couverts d’opprobre.

Un seul cri[2] les fera sortir de la tombe, et dessillera leurs yeux.

Malheur à nous, s’écrieront-ils, voilà le jour du jugement !

Le voilà, ce jour de la séparation dont vous aviez nié la réalité.

Rassemblez les méchans, leurs sectateurs et leurs idoles ;

Conduisez-les dans l’enfer ;

Arrêtez-les pour les examiner.

Pourquoi ne vous défendez-vous pas mutuellement ?

Aujourd’hui ils sont dans l’humiliation.

  1. Malgré ces traits de feu, Satan s’éleva jusqu’aux sphères célestes, et saisit avidement quelques discours échappés aux anges ; mais il en fut aussitôt précipité. Gelaleddin.
  2. Ce cri sera le dernier son de la trompette. Jahia.