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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/221

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mens seront le partage de ceux qui, oubliant le jour du jugement, auront marché dans les ténèbres.

La création du ciel, de la terre, et de tout l’univers, est notre ouvrage. Ce n’est point un jeu du hasard, comme le pensent les incrédules. Malheur aux infidèles ! Ils seront la proie des flammes.

Les croyans qui auront fait le bien, seraient-ils traités comme les impies, qui n’ont connu d’autre loi que la violence ? L’homme vertueux, et le scélérat, éprouveraient-ils le même sort ?

Nous t’avons envoyé un livre béni. Les sages le liront avec zèle et graveront ses préceptes dans leur cœur.

David eut pour fils Salomon. Il fut un serviteur pieux et sincère.

Un soir on lui avait amené des chevaux excellens[1] ; ils couraient d’une si grande vitesse qu’à peine leurs pieds touchaient la terre.

J’ai préféré, s’écria-t-il, des biens terrestres au souvenir de Dieu, en cessant de le prier jusqu’à ce que la nuit ait couvert la terre de son voile.

Qu’on ramène les chevaux. Il leur fit couper les jarrets et la tête.

Nous le tentâmes, et nous fîmes asseoir sur son trône un démon sous la forme humaine[2].

  1. Salomon assis sur un trône voyait courir des chevaux excellens qu’on lui avait amenés. La course dura jusqu’au coucher du soleil. Il oublia de faire la prière du soir, et se punit de cette négligence en faisant immoler une partie de ces superbes coursiers. Dieu le récompensa en lui donnant l’empire des vents. Jahia. Zamchascar.
  2. Salomon portait au doigt un anneau d’où dépendait la durée