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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/227

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breux. Il est votre Seigneur. À lui appartient la domination. Il est le Dieu unique. Comment pouvez-vous lui refuser votre hommage ?

L’ingratitude ne lui ôte rien de sa richesse ; mais il hait des serviteurs ingrats. La reconnaissance est agréable à ses yeux. Personne ne portera le fardeau d’un autre. Vous reviendrez tous à lui, et il vous montrera vos œuvres.

Il connaît les replis des cœurs.

Lorsque le malheur atteint l’homme, il élève vers lui sa voix suppliante ; à peine est-il soulagé, qu’il oublie le bienfaiteur, et offre à des idoles un encens coupable. Annonce à l’ingrat qu’il jouira peu de son infidélité, que l’enfer sera son partage.

En serait-il de même de l’homme pieux, qui, dans l’ombre de la nuit, adore le Seigneur, debout, ou prosterné, qui craint le jugement et espère la miséricorde divine ? Dis : le sage et l’insensé peuvent-ils être comparés ? Ceux qui ont un cœur sentent la différence.

Dis : ô vous qui croyez ! craignez le Seigneur. Ceux qui pratiquent la vertu dans cette vie en recevront le prix dans l’autre. La terre du Seigneur est étendue. Les persévérans obtiendront une récompense glorieuse.

Dis : Dieu m’a commandé de le servir, de lui montrer une foi pure, et d’être le premier des croyans.

Dis : si je désobéis aux ordres du ciel, je crains les tourmens du grand jour.

Dis : serviteur de Dieu, mon cœur lui offre l’hommage d’une foi pure.

Dis : adorez à votre gré des divinités étrangères.