Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/228

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L’impie qui perd son âme et sa famille, au jour du jugement, ne fait-il pas une perte irréparable ?

Dis : un tourbillon de feu couvrira leurs têtes, et enveloppera leurs pieds. Dieu offre cette peinture véritable et effrayante à ses serviteurs, afin qu’ils craignent sa justice.

Promets la félicité à ceux qui, renonçant au culte des idoles, reviennent à Dieu ; promets-la à mes serviteurs qui, dociles à ma voix, recherchent la perfection : ce sont eux que Dieu éclaire ; ce sont eux qui ont la sagesse.

Sauveras-tu celui dont l’arrêt fatal est prononcé ? Il est déjà la proie des flammes.

Ceux qui craignent le Seigneur habiteront le palais élevé, près duquel coulent des ruisseaux. Dieu l’a promis, et ses promesses sont infaillibles.

N’as-tu pas vu comment Dieu abaisse les nuages qui versent la pluie ? Comment il la rassemble en ruisseaux qui coulent à travers les campagnes ? L’eau pénètre dans le sein de la terre, et fait éclore les plantes, dont les couleurs sont variées à l’infini. La chaleur jaunit les moissons. Elles tombent sous le tranchant de la faux. Tous ces effets servent à l’instruction du sage.

Celui dont Dieu dilate le cœur, en y faisant germer l’islamisme, suit le flambeau de la foi. Malheur à ceux qui, endurcis dans le crime, rejettent les préceptes divins ! Ils sont plongés dans l’aveuglement.

Le ciel t’a envoyé le plus excellent des livres. La même doctrine y est sans cesse répétée. Ceux qui craignent le Seigneur frissonnent à sa lecture ; leur effroi s’adoucit par degrés, et ils reçoivent avide-