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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/247

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la pluie pénètre son sein ; c’est un signe de la puissance divine. Celui qui la vivifie rend la vie aux morts. Rien ne limite sa puissance.

Nous connaissons ceux qui se jouent de notre doctrine. L’impie condamné au feu sera-t-il mieux partagé que le fidèle qui verra sans crainte le jour de la résurrection ? Agissez au gré de vos désirs. Il voit vos actions.

Ils ont refusé de croire au Coran ; et il est le livre par excellence.

Aucun des livres sacrés ne l’a accusé de fausseté. Celui qui possède la sagesse et la louange l’a fait descendre sur la terre.

La calomnie ne t’épargnera pas davantage que les prophètes qui t’ont précédé. Si Dieu est indulgent, il est terrible dans ses vengeances.

Si nous avions écrit le Coran dans un idiome étranger, ils se seraient écriés : Pourquoi n’est-il pas écrit dans notre langue ? Réponds-leur : Son style est-il barbare ? Son auteur est-il arabe ? Ce livre est la lumière et la guérison des croyans. Les incrédules ont un poids dans les oreilles. Un nuage couvre leurs yeux. Ils n’entendront point.

Nous donnâmes le Pentateuque à Moïse, sujet de mille débats. D’un mot, Dieu pouvait les terminer. Il ne l’a pas voulu. Les Hébreux flottent encore dans le doute et l’incertitude.

L’homme vertueux et le méchant travaillent chacun pour soi. Dieu ne fera d’injustice à personne.

Il s’est réservé la connaissance de l’heure. Le fruit qui perce sa tendre enveloppe, l’enfant que la mère porte dans son sein, celui qu’elle met au jour lui sont connus. Un jour il appellera les idolâtres, et