Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/248

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leur demandera : Où sont les dieux que vous associiez à ma puissance ? Nous l’avons déclaré, Seigneur, nous n’en avons point de connaissance.

Les idoles se déroberont à leurs regards, et ils verront qu’il n’est plus pour eux d’asile.

L’homme ne se lasse point de demander les biens terrestres, et lorsque le malheur le visite, il se désespère, il perd confiance.

Faisons-nous succéder, aux disgrâces, les jours brillans de la prospérité, il regarde nos bienfaits comme une dette, et nie la résurrection ; quand même, ajoute-t-il, je retournerais à Dieu, la félicité serait mon partage.

Nous dévoilerons aux infidèles les crimes qu’ils ont commis, et nous leur ferons éprouver des tourmens rigoureux.

Comblés de nos faveurs, ils s’éloignent de nous ; à peine ont-ils senti les atteintes de l’adversité qu’ils nous adressent de longues supplications.

Si le Coran vient de Dieu et que vous rejetiez sa doctrine, est-il un égarement comparable au vôtre ? Que pensez-vous de cette vérité ?

Le ciel et la terre leur offriront des prodiges ; ils seront frappés eux-mêmes jusqu’à ce qu’ils reconnaissent que le Coran est la vérité. Ne leur suffit-il pas pour croire, que Dieu soit le témoin universel ?

Ne doutent-ils pas de la résurrection ? La science du Tout-Puissant n’embrasse-t-elle pas l’univers ?