Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/252

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Dieu reçoit la pénitence de ses serviteurs. Il pardonne leurs offenses, et connaît leurs œuvres.

Il exauce les croyans qui font le bien. Il les comble de ses grâces, et destine aux idolâtres un supplice rigoureux.

L’excès de la prospérité leur eût fait oublier la modération. Dieu dispense ses dons avec mesure, et à qui il lui plaît. Il fait ce qui convient à ses serviteurs.

Alors que les peuples désespèrent de la pluie, il se souvient de sa miséricorde, et la verse sur les campagnes. Il est le protecteur comblé de louanges.

La création du ciel, de la terre, et de tous les animaux répandus sur sa surface, atteste sa puissance. Il peut à son gré les rassembler où il voudra.

Les maux qui vous assiégent sont le fruit de vos crimes. Combien ne vous en pardonne-t-il pas !

Vous ne pouvez vous soustraire à ses coups. Vous n’avez point de patron ni de défenseur contre lui.

Sa grandeur éclate dans les vaisseaux qui s’élèvent sur les flots comme des montagnes. Il suspend le souffle des vents, et les montagnes flottantes deviennent immobile sur le dos de la plaine liquide. Ces marques de sa puissance sont sensibles pour celui qui souffre et qui est reconnaissant.

Si les crimes des mariniers ont mérité sa colère, il les submerge ; mais souvent sa clémence l’emporte sur sa justice.

Ceux qui combattent sa doctrine verront qu’il n’y aura point de refuge pour eux.

Les biens terrestres sont passagers. Les trésors du ciel sont plus précieux, plus durables. Dieu les destine aux croyans qui ont mis en lui leur confiance ;