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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/296

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Par le toit sublime,

Et la mer dans son plein ;

La vengeance céleste viendra ;

Rien ne pourra la suspendre.

Les cieux ébranlés s’agiteront.

Les montagnes arrachées marcheront.

Malheur dans ce jour à ceux qui ont accusé les apôtres d’imposture ;

Qui ont passé leur vie dans les disputes frivoles.

Précipités dans les brasiers on leur dira : Voilà ce feu dont vous avez nié la réalité.

Est-ce une illusion ? Ne voyez-vous pas ?

Victimes des flammes, éclatez en murmures, ou soyez patiens, votre sort ne changera point. Vous n’avez que la juste récompense de vos œuvres.

Les justes habiteront les jardins de la volupté.

À l’abri des peines de l’enfer, ils jouiront des faveurs du ciel.

Rassasiez-vous, leur dira-t-on, des biens qu’on vous offre ; ils sont le prix de vos vertus.

Reposez sur ces lits rangés en ordre. Ces vierges au sein d’albâtre, aux beaux yeux noirs, vont devenir vos épouses.

Ils retrouveront, dans ce séjour, ceux de leurs enfans qui auront été fidèles ; ils ne perdront rien du mérite de leurs vertus. Chacun répondra de ses œuvres.

Ils auront à souhait les fruits et les mets qu’ils désireront.

On leur présentera des coupes remplies d’un vin délicieux, dont la vapeur ne leur fera tenir aucun propos indécent, et ne les excitera point au mal.

De jeunes serviteurs s’empresseront autour d’eux.