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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/297

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Ils seront blancs comme la perle dans son écaille.

Les hôtes du paradis se visiteront et converseront ensemble.

Nous étions, diront-ils, pleins de sollicitude pour notre famille sur la terre.

Le Seigneur nous a regardés d’un œil propice, et nous avons été délivrés des flammes.

Nous l’invoquions, parce qu’il est bienfaisant et miséricordieux.

O Mahomet, prêche les infidèles, tu n’es, grâces au ciel, ni magicien, ni inspiré par Satan.

Diront-ils que tu es un poëte, et qu’il faut attendre que le sort ait disposé de toi ?

Réponds-leur : Attendez, j’attendrai avec vous.

Sont-ce les égaremens du sommeil, ou l’impiété qui les inspirent ?

Diront-ils : Le Coran est une fiction ingénieuse dont il est l’auteur ? mais ils n’ont point la foi.

S’il en est ainsi, qu’ils mettent au jour un livre semblable.

Ont-ils été tirés du néant ? Se sont-ils créés eux-mêmes ?

Ont-ils formé les cieux et la terre ? Mais ils ne croient point.

Les trésors du ciel sont-ils en leur puissance ? Possèdent-ils l’empire suprême ?

Peuvent-ils s’élever dans les cieux pour écouter les cantiques des esprits célestes ? Qu’ils rapportent ce qu’ils ont entendu, et qu’ils nous en donnent des preuves.

L’Éternel a-t-il des filles comme vous avez des fils ?

Leur demanderas-tu le prix de ton zèle ? ils sont accablés de dettes.