Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/301

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tionne que les plaisirs terrestres : c’est toute sa science. Mais Dieu connaît celui qui s’égare et celui qui marche au flambeau de la foi.

Il possède le domaine des cieux et de la terre. Il proportionnera sa punition aux crimes des méchans, et accordera aux justes la souveraine félicité.

Ceux qui évitent l’iniquité et qui ne commettent que les fautes inévitables à la faiblesse humaine, éprouveront combien la miséricorde divine est étendue. Dieu vous connaît parfaitement. Il vous a créés du limon de la terre. Il vous voit lorsque vous n’êtes encore qu’une masse informe dans le sein de vos mères. Ne vous justifiez donc point vous-mêmes. Il sait ceux qui ont sa crainte.

Que dois-tu penser de celui qui s’éloigne de la foi ?

De celui dont l’avarice regrette le plus léger don ?

Son œil perce-t-il dans les mystères de la nature ? Lit-il dans l’avenir ?

Ne lui a-t-on pas prêché les vérités qu’enseigne le livre de Moïse,

Et la tradition d’Abraham fidèle au précepte ?

Personne ne portera le fardeau d’autrui.

Chacun ne recevra que le prix de ses œuvres.

Bientôt les actions des mortels seront dévoilées ;

Ils en recevront la juste récompense.

Dieu est le terme de toutes choses.

Il répand la joie et la tristesse.

Il donne la mort et la vie.

Il a créé l’homme et la femme,

De terre et d’eau mêlées ensemble.

Il produira une seconde création.

Il dispense les biens et en fait jouir.