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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/305

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duire par un homme né parmi nous ? Serions-nous assez insensés ?

Le ciel l’aurait-il choisi préférablement à nous pour lui confier ses intérêts ? Non sans doute ; c’est un fourbe ambitieux.

Ils sauront demain quel est ce fourbe ambitieux.

Nous leur enverrons une femelle de chameau pour les éprouver. Observe-les, et souffre avec patience.

Annonce-leur que l’eau doit être partagée également entre eux et cet animal miraculeux, et que chaque distribution doit être marquée.

Les Thémudéens appelèrent un de leurs concitoyens ; il prit son glaive et tua la femelle de chameau.

Quel châtiment suivit mes menaces ?

Un seul cri se fit entendre, et ils furent réduits comme la paille sèche et hachée.

Nous avons rendu faciles les préceptes du Coran ; quel infidèle ont-ils converti ?

Les concitoyens de Loth se moquèrent de ses remontrances. Nous déchaînâmes contre eux un vent qui lançait des pierres ; tous périrent excepté la famille du juste que nous fîmes sortir avant l’aurore.

La bonté divine les sauva ; c’est ainsi que nous récompensons l’homme reconnaissant.

Loth leur avait annoncé la rigueur de nos vengeances, et ils en avaient nié la réalité.

Ils voulurent lui arracher ses hôtes. Nous les privâmes de la vue, et nous leur dîmes : Éprouvez les peines qui vous ont été prédites.

Un fléau terrible fondit sur les habitans de Sodôme au lever du soleil.