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Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/350

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Mais Dieu peut nous donner des biens plus précieux ; nous attendons cette faveur de sa miséricorde.

Ainsi seront punis les infidèles. Les châtimens de l’autre vie sont bien plus terribles. S’ils le savaient !

Dieu a préparé pour les justes le jardin de délices.

Ceux qui ont embrassé l’islamisme seraient-ils traités comme les scélérats ?

Qui peut vous porter à prononcer un semblable jugement ?

Quel livre vous enseigne cette doctrine ?

S’il en est un, il vous laisse un choix à faire.

Vous avons-nous assuré par des sermens solennels, que cette opinion était véritable ? Certainement vous rendrez compte de vos jugements.

Quels garans avez-vous de votre croyance ?

Réclamerez-vous le témoignage de vos idoles ? Faites-les paraître si la vérité parle en votre faveur.

Un jour les méchans seront dévoilés. On les appellera pour l’adoration, et ils ne pourront s’y rendre.

Leurs yeux seront baissés ; l’ignominie les couvrira. Ils refusèrent leur hommage au Très-Haut, quand ils pouvaient le lui offrir.

Laisse-moi agir envers ceux qui ont nié le Coran ; je les conduirai par degrés à leur perte, et ils ne le sauront pas.

Si je prolonge leurs jours, c’est un piége que je leur tends.

Leur demanderas-tu le prix de ton zèle ? ils sont chargés de dettes.

Connaissent-ils les mystères de la nature ? Cependant ils écrivent.

Attends avec impatience le jugement de Dieu, et ne