Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/52

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Lorsque la vérité a paru, les pervers l’ont niée. Ils n’ont point recouru à la miséricorde divine ; mais l’arrêt porté contre leurs prédécesseurs, ou une punition éclatante, sera le prix de leur infidélité.

Nous n’avons envoyé des prophètes que pour annoncer nos promesses et nos menaces. L’infidèle armé du mensonge combat la vérité. Il se rit de mes commandemens et de mes menaces.

Quel être plus injuste que celui qui rejette la doctrine divine qu’on lui a prêchée, et qui oublie le mal qu’il a fait ? nous étendons un voile sur le cœur des ingrats ; nous posons un poids dans leurs oreilles, afin qu’ils ne comprennent point.

En vain vous voudriez les ramener au chemin du salut ; ils ne seront plus éclairés.

Dieu est indulgent et miséricordieux. S’il eût proportionné ses châtimens à leurs forfaits, il aurait hâté leur supplice ; mais ses promesses sont immuables. Un jour ils ne trouveront point d’abri contre sa colère.

Nous avions prédit, aux villes coupables que nous renversâmes, l’instant de leur ruine.

Je ne cesserai de marcher, dit Moïse à son serviteur[1], jusqu’à ce que je sois parvenu à l’endroit où les deux mers se joignent.

Lorsqu’ils y furent arrivés, ils oublièrent leur poisson, qui s’en retourna dans la mer par une voie souterraine.

Ils passèrent outre, et Moïse dit à son serviteur : Apporte-moi de la nourriture. Notre voyage a été fatigant.

  1. Josué fils de Nun.