Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/75

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unique, qui embrasse l’univers de l’immensité de sa science.

Nous te racontons ainsi ces évènements passés. Nous t’avons apporté le livre des avertissements.

Celui qui s’en écartera sera chargé, au jour de la résurrection, d’un pesant fardeau.

Il ne pourra s’en débarrasser. Ce fardeau fera son malheur au jour du jugement.

Le jour où la trompette sonnera[1], les scélérats seront rassemblés, et leurs yeux seront couverts de ténèbres.

Ils se diront à basse voix : Nous ne sommes restés sur la terre que dix jours.

Vous n’y êtes restés qu’un jour, reprendront leurs chefs. Nous connaîtrons leurs discours.

Ils te demanderont ce que deviendront les montagnes. Dis-leur : Dieu les dissipera comme la poussière.

Aux lieux où elles étaient, s’étendront de vastes plaines, où l’on ne verra ni pente, ni éminence.

Les hommes suivront l’ange qui les appellera. Ils ne pourront s’en défendre. Leur voix sera humble et faible devant le miséricordieux. On n’entendra que le bruit obscur de leurs pieds.

L’intercession ne sera utile qu’à ceux à qui Dieu accordera cette faveur, et qui auront prononcé la profession de foi qu’il aime[2].

  1. Au second son de la trompette qu’embouchera Asraphel, les âmes des humains en sortiront comme un essaim d’abeilles, et iront rejoindre leurs corps. Jahra.
  2. Cette profession de foi est comme nous l’avons déja dit, la ila ella allah ou Mohammed raçoul allah, il n’y a de Dieu